Aujourd’hui, le rapport au travail n’est plus celui de nos aïeux. Plus question de subir la subordination, le travail relève d’une véritable quête de sens où les salariés souhaitent avant tout s’épanouir.

Une problématique qui amène les employeurs à se concentrer sur les compétences comportementales et plus uniquement sur les compétences techniques.

Comment développer les savoir-être de ses salariés ? On vous propose 5 bonnes idées à mettre en place.


 

Astuce n°1 : Contextualiser

Il est important de commencer par le commencement. Définir le sens des « softs skills » autrement dit de ces savoir-être en fonction de l’environnement professionnel est la première chose à faire. Non seulement, pour permettre à l’ensemble des salariés de comprendre ce que leur employeur cherche à mettre en avant, mais également pour en faciliter l’apprentissage.

Si une entreprise recherche davantage de créativité, il est nécessaire qu’elle l’exprime concrètement. En fonction du secteur d’activité, la créativité peut être perçue différemment.

Astuce n°2 : Adopter la culture du feedback

Comment savoir les points à améliorer si personne ne communique ? Pour les moins anglophones, les « feedback » désignent les remarques, les retours que l’on peut recevoir à la suite d’une expérience client, d’un produit etc. Idem entre ses collègues, la culture du feedback est très intéressante pour fructifier les savoir-être de chacun. On reconnaît aisément le salarié qui perd un temps fou à retrouver ses affaires car son bureau est toujours en désordre. Pas question d’être dans la remontrance ! Pour lui permettre de gagner en efficacité, il est important de lui faire des retours constructifs et positifs pour l’aider à progresser.

Astuce n°3 : Expérimenter, c’est la clé !

On ne le dira jamais assez, le meilleur moyen pour développer ses compétences, c’est de pratiquer. Pour ne pas décourager ses salariés, démarrez pas à pas.

Exemple : Julien est un collègue plutôt discret qui se contente de répondre aux demandes et de transmettre des informations. Son manager peut le solliciter davantage en lui demandant son avis lors des réunions d’équipe. Une façon d’ouvrir plus facilement le dialogue et de lui permettre d’exprimer ses émotions lorsque ce dernier sera mécontent ou préoccupé pour une raison ou une autre.

Astuce n°4 : Organiser des conférences

Il n’est pas toujours évident d’insuffler un vent de nouveauté si vos salariés ne sont pas convaincus par la démarche. Au lieu de s’essouffler à faire l’éloge des « soft skills », pourquoi ne pas faire intervenir des conférenciers sur le sujet ? Qu’il s’agisse de l’intelligence émotionnelle, l’importance de l’empathie ou de l’écoute active, les intervenants externes qualifiés ne manquent pas ! Plus attractif et plus concret qu’un aparté en réunion d’équipe, ces derniers pourront présenter pendant un temps choisi, les bénéfices de ces compétences comportementales au sein de l’entreprise.

Astuce n°5 : Prendre le temps de se former

Même si cela peut paraître « secondaire » face aux exigences de productivité auxquelles il faut répondre quotidiennement, les retombées d’une telle démarche peuvent aller bien au-delà de ce que l’on imagine. Afin de préparer les choses correctement, pensez à anticiper vos besoins. Il peut être intéressant de mettre en place un calendrier de formation à l’aide de vos managers. Un moyen d’identifier les besoins et vos problématiques sur lesquelles il est nécessaire de travailler en amont afin d’étaler les sessions en fonction de vos contraintes calendaires.

Bref, autant d’arguments imparables pour faire valoir les talents de son entreprise, performer et se démarquer durablement de la concurrence.

Source :  www.eurecia.fr