sans-titre-9

Inépuisables, naturelles, respectueuses de l’environnement, peu polluantes, aux origines variées, illimitées… Autant de qualificatifs positifs pour définir les énergies renouvelables (EnR). Par opposition aux énergies fossiles et fissiles (nuclaires), les EnR sont plus propres et surtout disponibles en masse sur notre planète. N’oublions pas non plus qu’elles sont gratuites une fois les installations rentabilisées.

Demain en France, qu’en est-il réellement ?

L’éolien : sans conteste l’énergie la plus propre. Sans déchet ni rejet, elle fournit le meilleur rendement énergétique : sur terre ou off-shore, les éoliennes ont une excellente capacité de production permettant d’apporter de l’énergie dans les territoires les plus reculés et de façon viable.

 

La biomasse : énergie produite par la combustion du bois, elle rejette des gaz à effet de serre mais qui sont toutefois absorbés naturellement par les arbres. Si une forêt est bien gérée, par son renouvellement lié à la production de biomasse, elle pourra procurer l’énergie la moins chère et surtout la plus locale du marché.

 

Le solaire : photovoltaïque et panneaux solaires thermiques ont permis de développer à grande échelle la production de cette EnR. Envisagé sur des grandes surfaces et chez les particuliers, cette énergie, soumise à l’ensoleillement, ne peut cependant être envisagée comme une solution totalement autonome.

 

Quid des inconvénients alors ?

Pour toutes ces EnR, on notera leurs coûts élevés tant à l’achat qu’à la destruction pour le recyclage. La rentabilité peut donc prendre des années. Comme la plupart des énergies « naturelles », elles sont soumises au climat. Fort heureusement, il existe des dispositifs variés qui peuvent répondre à chaque contrainte. Malgré cela, il existe d’autres obstacles, invisibles et difficilement mesurables :

– la pollution visuelle et auditive des éoliennes est encore un préjugé qui freine leur installation dans certaines régions

– la biomasse : apprendre à raisonner notre consommation n’est pas encore aisé pour tous. Traditionnellement, la biomasse est donc perçue comme insuffisante car elle s’épuiserait trop rapidement.

– le solaire : idem, en se basant sur les consommations actuelles des logements (selon l’état des biens et les usages d’aujourd’hui), son rendement demeure hélas insuffisant pour subvenir à l’ensemble des besoins d’un foyer.

 

Si de nombreux pays ont déjà entamé leurs transitions énergétiques pour l’autonomie et le 100% renouvelable, la France souffre encore d’un climat d’incertitude et de manque de confiance envers ces énergies renouvelables. Le critère des dispositifs verts dans une maison ou un appartement fera toutefois la différence aux yeux de l’acheteur.

Energies