Interdit en France depuis 1997, l’amiante reste encore très présent dans le parc immobilier ancien. Utilisé pendant des décennies, notamment pour ses qualités d’isolation et de résistance, ce matériau se retrouve dans de nombreux composants du bâtiment.
Mais alors, comment repérer les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante ?
Voici trois exemples de zones les plus fréquemment concernées : les calorifugeages, les toitures et les dalles de sol.
Les calorifugeages avec amiante
Les calorifugeages servaient à isoler thermiquement les conduits, chaudières et réseaux de chauffage. Très répandus dans les immeubles collectifs ou bâtiments industriels construits avant 1997, ils peuvent contenir de l’amiante friable.
À quoi ressemblent-ils ?
- Manchons blancs ou gris autour des tuyaux
- Enduits fibreux, bandes ou cordons isolants
- Résidus poudreux dans les gaines techniques
Où les trouver ?
- Chaufferies, caves, locaux techniques
- Gaines de ventilation ou réseaux de chauffage collectifs
Ces matériaux sont hautement dégradables : dès qu’ils s’effritent, ils peuvent libérer d’importantes quantités de fibres d’amiante dans l’air, dangereuses pour la santé.
Les toitures et façades en amiante-ciment
Entre les années 1960 et 1990, les plaques en fibrociment étaient très utilisées pour les toitures, façades et annexes.
Elles contiennent généralement de l’amiante non friable, moins dangereux tant qu’il reste en bon état.
Matériaux concernés (par exemple) :
- Plaques ondulées de toiture ou de garage
- Sous-faces, appuis de fenêtre, jardinières
- Conduits d’eau, d’air ou de fumée en amiante-ciment
Comment les repérer ?
Ces éléments ont souvent une teinte grisâtre, une surface légèrement granuleuse et peuvent présenter des traces de mousse, fissures ou usure.
Attention : un simple nettoyage haute pression ou un perçage peut libérer des fibres.
Les dalles de sol et colles amiantées
Les dalles vinyle-amiante (V.A.) ont été très populaires dans les logements entre 1960 et 1980, notamment pour leur résistance.
Elles étaient souvent posées avec une colle bitumineuse contenant également de l’amiante.
À quoi ressemblent-elles ?
- Dalles carrées (souvent 30×30 cm)
- Couleurs beige, marron, gris ou noir par exemple
Le vrai danger :
Le risque n’est pas visible à l’œil nu. Le danger apparaît lors d’un ponçage, arrachage ou perçage du revêtement.
Seule une analyse en laboratoire peut confirmer la présence d’amiante.
Le diagnostic amiante : un réflexe indispensable
Avant tout projet immobilier (vente, travaux etc.), le diagnostic amiante est obligatoire pour les biens dont le permis de construire est antérieur au 1er juillet 1997.
Ce diagnostic, réalisé par un professionnel certifié, permet de :
- Repérer les matériaux contenant de l’amiante,
- Évaluer leur état de conservation,
- Et définir les actions à mettre en œuvre (surveillance, retrait, confinement).
Faire appel à Activ’Expertise, c’est bénéficier d’un accompagnement fiable, d’un repérage complet et de conseils personnalisés pour garantir la sécurité de tous.
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