Peux-tu te présenter en quelques mots et nous dire ce qui t’a amené à exercer ce métier ?

Pendant 25 ans, j’ai évolué dans l’industrie automobile, un secteur qui m’était familier et dans lequel j’ai acquis une solide expérience. En 2018, j’ai entrepris seul, la construction de ma maison, une aventure qui m’a révélé une véritable passion pour tout ce qui concerne le bâtiment. Cette découverte a été un tournant pour moi : j’ai pris la décision de me réorienter et de trouver ma voie dans ce domaine qui me passionne tant.

Depuis combien de temps exerces-tu en tant que diagnostiqueur immobilier ?

J’ai donc choisi de me tourner vers un métier qui allie mes compétences professionnelles acquises – méthodes, rigueur, respect des normes – et ma passion pour le bâtiment. Ce choix s’est imposé à moi comme une évidence. En 2023, j’ai pris un congé auprès de mon employeur afin de suivre les formations et obtenir les certifications nécessaires. À ce moment-là, je ne savais pas exactement où cela me mènerait concrètement, mais j’étais certain d’être sur la bonne voie pour moi. Je suis en activité depuis mars 2024.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ? Quels en sont les principaux avantages ?

Ce métier offre une diversité d’aspects, tous aussi passionnants les uns que les autres. Tout d’abord, le contact humain est une véritable école de la vie. Le matin, je peux accompagner un veuf endeuillé, contraint de vendre son bien avec regret, et l’après-midi, échanger avec un jeune couple enthousiaste, prêt à tout quitter pour une aventure à l’autre bout du monde. Sur le plan émotionnel, c’est un véritable grand huit ! Chaque journée est unique, chaque mission est différente. On passe d’un petit studio délabré à une villa de luxe – et oui, il y en a aussi en Haute-Saône !

En quoi ton métier de diagnostiqueur contribue-t-il à une approche plus responsable de l’habitat ?

Lors de mes audits ou diagnostics de performance énergétique (DPE), j’attache une grande importance à proposer des solutions de chauffage durable. Dans mon secteur, je constate que les clients ne sont pas toujours sensibilisés aux enjeux environnementaux lorsqu’il s’agit de leur propre bien immobilier. Certes, ils trient leurs déchets, roulent parfois en hybride ou en électrique, mais beaucoup restent attachés au confort du chauffage au fioul ou au gaz. J’entends souvent la même phrase : ‘Les vieilles chaudières sont toujours meilleures que les neuves’.

C’est donc une véritable satisfaction pour moi de réussir à faire évoluer les mentalités. Lorsque, à la fin d’une visite, mes clients prennent conscience que de simples gestes, comme l’isolation des combles, peuvent réduire leur consommation de fioul ou de gaz, je sais que j’ai accompli quelque chose d’utile. Voir ce déclic chez eux, c’est ce qui me motive au quotidien.

Pourquoi as-tu choisi Activ’Expertise ?

Au départ, mon projet était de trouver un poste salarié. Mais durant ma formation, j’ai rencontré une franchisée qui m’a présenté la franchise Activ’Expertise sous un jour très attractif. J’ai laissé mûrir l’idée quelques jours, sans trop y prêter attention.

Puis, lors de mon passage de certification, un moment clé a changé ma perspective. L’examinateur m’a fait passer en dernier, ce qui nous a permis d’échanger sur le métier et la technique. À la fin, il m’a dit une phrase qui a tout déclenché : ‘Tu as les épaules et la maturité pour te lancer à ton compte. Ne perds pas de temps dans le salariat, fonce !’

Ce fut un véritable déclic. J’ai alors contacté Astrid et, lors de mon passage à Avignon, j’ai immédiatement ressenti que j’étais au bon endroit. J’ai découvert tout le potentiel que la franchise pouvait m’offrir… et j’ai cédé à l’appel !

En quoi Activ’Expertise t’a aidé à développer ton activité ?

Tout a commencé avec deux semaines de formation à Avignon. Pour moi, la partie commerciale a été la clé de ma réussite. Je ne pensais pas avoir la fibre commerciale, et pourtant, j’ai appliqué tous les conseils reçus… et ça a fonctionné !

Ensuite, il y a eu la partie terrain, où nous avons pu mettre en pratique nos apprentissages. Les techniques et conseils vus durant cette semaine m’ont permis d’aborder mes premières missions avec une certaine assurance, sans cette crainte de l’inconnu.

Pour me faire connaître rapidement, j’ai misé sur la visibilité en prenant l’intégralité des packs de goodies. Et le résultat ne s’est pas fait attendre : aujourd’hui, dans toutes les agences de mon secteur, on retrouve un objet ou un flyer à mon nom. Même un concurrent m’en a parlé récemment ! Il m’a confié que certaines agences lui avaient reproché de ne pas offrir de petits cadeaux publicitaires comme moi. Une anecdote qui prouve à quel point cette stratégie a été un vrai coup de pouce pour me faire une place sur le marché.

Quels sont, selon toi, les diagnostics les plus impactant pour l’environnement ?

Parmi tous les diagnostics, ceux qui ont le plus d’impact sur l’environnement sont l’audit énergétique et le DPE. Pour les clients, c’est un véritable changement de paradigme, avec des répercussions directes sur leur confort, leur pouvoir d’achat et bien sûr, l’environnement.

L’amiante est également un enjeu majeur, mais d’après mon expérience, il est encore trop sous-estimé. Beaucoup de particuliers le considèrent comme un véritable poison, mais peu font l’effort de faire appel à des professionnels pour le traiter correctement, souvent pour des raisons de coût. Malheureusement, cela finit bien trop souvent dans la nature ou dans le bac à gravats des déchetteries, avec toutes les conséquences que l’on imagine.

Un dernier mot pour conclure ?

Récemment, un architecte m’a contacté pour réaliser une pré-visite sur un potentiel chantier amiante avant travaux. Je rentre l’adresse dans mon GPS et me rends sur place. En arrivant, je remarque qu’il n’y a plus d’enseigne publicitaire sur le bâtiment. Intrigué, je pousse la porte et suis immédiatement frappé par une odeur inhabituelle.

Je commence l’inspection avec l’une des salariées présentes. Elle me fait visiter la salle 1, la salle 2… puis nous arrivons devant le laboratoire. Et là, surprise totale : je me retrouve dans un laboratoire de chambre funéraire, avec tout le matériel de préparation des corps encore en place, les frigos toujours branchés… Heureusement, plus personne à l’intérieur !

C’est aussi ça, la richesse de ce métier : on ne sait jamais où l’on va mettre les pieds, et chaque porte peut réserver son lot de surprises. C’est ce qui rend chaque journée unique.