Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Jean-Gaël Pettier, j’ai 38 ans, je suis marié et j’ai deux enfants. Je suis breton d’origine et j’habite à Toulouse depuis 2007. Je suis diagnostiqueur immobilier depuis janvier 2024.

Comment décrirais-tu ton métier en trois mots ?

Mon métier en trois mots ? Tout d’abord, bienveillance : vis-à-vis des clients et de nos partenaires, qu’il s’agisse d’agences immobilières ou d’indépendants. Ensuite, relationnel client : savoir donner du sens au diagnostic, expliquer le contexte et les résultats. Enfin, technique, car notre métier requiert des connaissances précises et des certifications.

Peux-tu nous décrire une journée type pour toi ?

Il y a la version « travailleur » et la version « non-travailleur ». En tant qu’indépendant, j’ai la chance de pouvoir organiser mon emploi du temps. Le matin, j’emmène mes enfants à l’école. Ensuite, je gère l’administratif en matinée. Mon premier rendez-vous est à 10 h, ce qui me permet d’éviter la circulation et d’optimiser mon temps. Ensuite, j’enchaîne les diagnostics toute la journée. Le soir, soit je termine mes dossiers pour respecter mes engagements envers mes clients, soit je participe à des réseaux d’affaires.

Quelle est l’idée reçue la plus courante sur ton métier ?

Avant de faire ce métier, je pensais qu’il était très technique et nécessitait une connaissance approfondie du bâtiment. En réalité, c’est quelque chose qui s’apprend. Avec de la formation et de la pratique, on acquiert les compétences nécessaires.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

Si je devais donner un pourcentage, je dirais que c’est 70 % de contact humain avec les clients et partenaires, et 30 % de technique. J’apprécie particulièrement expliquer les diagnostics, informer les clients et les agents immobiliers sur les réglementations et les améliorations possibles.

Jean-Gaël Pettier – Activ’Expertise Toulouse Nord

Pourquoi avoir choisi Activ’Expertise ?

J’ai longtemps travaillé dans la grande distribution au sein du groupe Mulliez, où j’ai beaucoup appris sur les valeurs humaines et la bienveillance. En cherchant une entreprise pour m’accompagner dans cette nouvelle voie, j’ai été conquis par l’esprit relationnel et bienveillant d’Activ’Expertise.

As-tu une anecdote marquante sur le terrain ?

Oui ! Un jour, avec mon collègue Samy, nous avons eu une mission sur une maison dont l’accès était complètement bloqué par des montagnes de déchets. Nous avons dû utiliser une échelle pour entrer, et une fois à l’intérieur, nous avons constaté que la maison était en très mauvais état. Plus tard, nous avons appris que la propriétaire souffrait du syndrome de Diogène, une pathologie qui pousse les gens à accumuler compulsivement des objets et des déchets.

Quelles sont les qualités essentielles pour être un bon diagnostiqueur ?

Avant tout, le relationnel. Il faut savoir communiquer avec les clients et les partenaires, être à l’aise dans les échanges. Ensuite, il faut un bon sens de l’organisation et bien sûr, un goût pour la technique et l’analyse.

Comment vois-tu l’évolution du métier dans les années à venir ?

Je suis en formation pour l’audit énergétique, ce qui montre bien la direction que prend notre métier. La transition énergétique et la rénovation des bâtiments vont être des enjeux majeurs dans les années à venir, et notre rôle en tant que diagnostiqueurs sera de plus en plus essentiel.

Un conseil pour ceux qui aimeraient se lancer dans le diagnostic immobilier ?

Se former sérieusement, être rigoureux et surtout, développer son sens du contact humain. C’est un métier où la technique est importante, mais où l’écoute et le conseil aux clients font toute la différence.