Si votre installation électrique a plus de 15 ans, difficile de passer à côté de la case « diagnostic électricité ». Ce diagnostic est avant tout là pour vous protéger de risques éventuels liés à vos dispositifs électriques. Dans quels cas s’appliquent-t-ils ? Quel est son but ? On vous dit tout.

Qu’est-ce qu’un diagnostic électricité ?

Même si tout est dans le titre, de quoi s’agit-il ?

Reprenons depuis le début. Dans un logement, lorsque l’installation électricité a plus de 15 ans, il est obligatoire d’effectuer un état de l’installation électricité ou diagnostic électricité.

Son objectif est de dresser un état des lieux des risques pour la sécurité électrique afin d’informer l’acheteur ou le locataire sur l’installation électrique du logement.

Ce diagnostic évalue les risques pouvant mettre en danger la sécurité des personnes. Il devient indispensable dans le cas d’une vente ou d’une location. Cela s’applique sur les appartements et maisons individuelles.

Comment ça se passe ?

Sans nécessité de déplacer les meubles, cette expertise repose uniquement sur les parties visibles de l’installation électrique (tableau électrique, disjoncteur, circuit électrique…). Il doit être réalisé par un diagnostiqueur immobilier certifié qui respecte une méthodologie strictement réglementée.

Si le rapport révèle une non-conformité, seul le propriétaire est décisionnaire sur le fait de lancer ou non des travaux de mise en sécurité de l’installation électrique.

Il a une validité de 3 ans et doit être remis à l’acquéreur ou le locataire avec le DDT (dossier de diagnostic technique) < lien interne vers le DDT

Quels sont les points de sécurité électrique à contrôler ?

Parmi les éléments de contrôle, on comptabilise six points essentiels à vérifier :

  1. Tout d’abord, la présence d’un disjoncteur général disponible et accessible facilement. En cas d’urgence, il est primordial de pouvoir couper l’intégralité de l’installation électrique.
  2. Afin d’éviter les surintensités et de protéger les conducteurs des câbles électriques d’éventuels courts-circuits, la présence d’un dispositif de protection (disjoncteur, fusible) est requise.
  3. Pour couper le courant en cas de fuites vers la terre et arrêter automatiquement le courant, il est nécessaire de disposer d’un disjoncteur différentiel adapté à l’intensité du circuit.
  4. Si l’installation électrique dans les pièces d’eau tel que la salle de bain est éloignée des points d’eau pour éviter les risques d’électrocution.
  5. L’état et la qualité du matériel électrique afin de voir s’il est adapté et en bon état pour éviter les risques d’électrisation voire d’électrocution.
  6. Le contrôle de conducteurs électriques mis sous conduits ou autres matières isolantes afin d’augmenter la sécurité et empêcher leur dégradation.

Le risque d’électrocution dû à une mauvaise installation électrique étant plus probable que celui d’être frappé par la foudre (moins de 1 sur un 1 000 000), il est important de faire appel à son diagnostiqueur immobilier certifié pour vérifier la conformité de son dispositif. La sécurité est une priorité, alors n’attendez plus pour faire appel à votre réseau Activ’Expertise !